Funérailles des vaincus

Changement de plan, la provoqué n'était pas une très bone idée finalement. mais il avait d'autre truc en réserve, il devrait trouvé pas mal vite, finalement il concentra la force du vent sous ses pieds, et sauta jusqu'a l'autre bout de l'église, il cherchait seulement à gagné du temps, l'incantation était déja finis depuis un bon bout, il finissait ses incantations rapidement mais devais souvent attendre longtemps avant que le sort finissent par lui même, ce qui n'avais absolument rien de pratique puisqu'il avait déja du attendre un vingtaine de minute avant que son sort sois près. Il devais faire plus qu'attendre ou il allait y laisser sa peau. Il allait commencer simple: il donna un coup sur le mur et focalisa un peu sur le plafond pour le faire tomber sur Daidara qui allait surement l'éviter comme à peu près n'importe qui.

La daédrique se mit alors à éviter les morceaux de pierre qui tombaient du plafond tout en continuant de courir vers le mage, qui évitait plutôt facilement les assauts en sautant d'un bout à l'autre de la pièce de temps en temps. Alors, voyant que sa tactique ne fonctionnait pas, Daidara décida de changer de plan. Elle prit alors un brusque détour, changeant de trajectoire pour ne plus viser Bulzeeb, mais bien...

-Toi, hurla-t-elle, un sourire mauvais aux lèvres, je vais t'apprendre à ne pas écouter un ordre direct des daédriques!

Son épée ne fit qu'un seul pointé et perça la gorge de Vorenus, qui n'avait pas cessé de préparer son sort. Le cou de l'élève fut transpercé de part en part, et la daédrique, en retirant son épée, plaça sa main libre au niveau de son cou. Une lueur bleutée jaillit alors des yeux de Vorenus pour se rendre jusqu'à la main de Daidara, qui sourit.

-Un peu d'intelligence en surplus ne fera jamais de mal à personne. Avec de la chance, j'aurai peut-être même un petit pouvoir en plus!

Puis, laissant Vorenus tomber, elle se retourna, ses yeux brillant d'une lueur malicieuse et satisfaite.

-On dirait bien que je vais pouvoir utiliser un nouveau petit truc sur toi, grand impoli. Maintenant...

Daidara se mit à courir de nouveau, aussi vite que la dernière fois, mais cette fois, à la place de frapper Bulzeeb pour qu'il saute à l'autre bout de la salle, disparut alors brusquement, invisible, pour finalement réapparaître dans le dos du mage et l'attaquer de son épée, lui occasionnant une blessure au dos qui, heureusement, ne fut pas assez sérieuse pour causer du tort au jeteur de sorts. Toutefois, plusieurs comprirent la puissance destructrice de la daédrique.

-Je crois que tu as compris que je peux absorber les caractéristiques de tout ceux que j'affaiblis, dont la force, la rapidité, l'intelligence et même la beauté. Si je tue mes victimes, leurs caractéristiques ne reviennent pas naturellement et je peux donc les garder pour moi. Chaque ennemi tué me rend plus puissante, plus intelligente et plus belle et me confère de nouveaux pouvoirs! Bien sûr, je ne t'ai pas assez blessé pour pouvoir te voler tes sorts ridicules, mais ça ne saura attendre!

Lilium ne pu faire autre chose que de retenir sa langue quand elle tomba du plafond. Elle se mordit la lèvre en tombant, au moins elle ne s'était pas trop fait mal et personne ne l'avait remarqué, car le combat Daidara et Bulzeeb était plus qu'intéressant! Elle resta au sol et s'approcha du coin où se trouvait présentement Deoxis, inconscient. Elle savait que si elle se faisait surprendre, elle aurait de la misère à s'en sortir... Mais elle avait quand même la raison de la loyauté derrière elle! Si les professeurs ignobles de Arbar faisaient encore une traîtrise aux règlements de l'école, elle était certaine que Damascus se fâcherait et en tuerait un moins un... Les règles étaient simple: Un combat à la fois. Si on essayait de l'attaquer, se serait comme si un autre combat commençait. Elle sortit sa potion de soin et commença à faire son travail sur Deoxis tout en lui murmurant des mots doux aux oreilles.

Thanaris sembla atterré de voir que Daidara tuait un de ses élèves, mais après tout, il sut très bien que l'élève en question l'avait cherché et malgré la grimace de colère qui se dessina sur son visage, il continua de regarder le combat.

Bulzeeb ne put s'empecher de rire. c'était un rire à la fois moqueur et dément. Il serra les dents et regarda la daédrique.

ok je vois... incapable de se battre elle même, elle doit piqué les habilités des autres pour l'être. Sérieusement tu me fais pitier. non seulement tu tue ceux qui n'ont rien a voir dans le combat mais en plus tu crois pouvoir me tuer moi? fais moi pas rire. une lâche voila ce que tu ais. oh et un petit détail, tu dit absorber la beauté des gens? pfuh... alors ta du tuer du monde vraiemnt laid ma chère parce que tu est toute sauf belle si tu vois ce que je veux dire. Aussi, sache que le "grand impoli" va te faire regretter la pire connerie que tu aurais pu faire en ma présence.

il fit pousser une colone de pierre sous le menton de la daédrique pourtant invisible. Il se mit à rire de nouveau.

je ne peu pas te voir, mais j'ai d'autre moyen de te sentir. Alors arrete de frimer tu veux? tes pouvoirs à la con serviront à rien si tu sais pas ten servir correctement poufiasse, l'invisibilité ne marche pas avec moi. je sais comment y faire face, tu dégage de l'air en bougeant, et ça je le ressens, alors va falloir trouver d'autre truc tu vois?

Redevenant soudainement visible, Daidara avait alors un sourire rageur, l'arrogance de Bulzeeb ayant un effet visible sur elle.

-Si tu savais tout ce que j'ai dû faire pour retrouver une apparence humaine! hurla-t-elle. Je suis née horriblement laide, mes parents avaient voulu me tuer tellement j'étais hideuse et difforme, alors que ma soeur, elle, avait tout pour elle! Le culte daédrique m'a aidé, m'a donné tous mes pouvoirs et m'a permis de devenir non seulement belle, mais aussi immensément puissante. Quiconque conteste ma puissance et ma beauté doit mourir!

La daédrique courut alors vers ses alliés et toucha alors Deoxis de la main. Le frère de Thanaris sembla ne rien sentir, en pleine guérison suite à l'intervention de Lilium, mais tous virent clairement qu'elle venait de lui prendre ses pouvoirs.

-C'est injuste! cria Thanaris. Elle n'a pas le droit!

-En quoi est-ce injuste, Thanaris? demanda Daidara. L'elfe t'a bien encouragé pendant ton combat en chantant, je ne vois pas pourquoi nous ne pourrions pas nous entraider aussi!

La daédrique se mit alors à courir vers Bulzeeb, mais cette fois, sa vitesse était doublée. Décrivant des cercles autour du professeur, elle se mit à créer de petites aiguilles avec le sang de Deoxis qui avait imprégné ses mains pour les envoyer sur Bulzeeb.

c'est bien dommage tu vois... moi j'ai tué mes parents de mes propres mains pour pratiquement la même raison, remarque que moi j'ai pas été oubliger de rejoindre un espèce de club de débile pour me sentir mieux. T'avais qu'a assumer ce qui t'arrivait et vivre avec. Bon je crois que je vais en finir vite, mon sort à l'air d'être près. Il fait chaud tu trouve pas?


Bulzeeb sauta encore dans les airs et une vingtaine de Bulzeeb atteris un peu partout dans la pièce. maintenant il espèrait qu'elle ait du mal à trouvé le vrai. probablement que les aiguilles aurait tôt fait de mettre son plan à l'eau, alors il s'occuperait de ça en premier. Il mit sa main au sol et une armure faite de pierre qu'il avait pris de la cathédrale recouvra la totalité de son corps. Il avait fait exprès de prendre cette roche la,car elle était solide et prenait du temps à briser. pour finir il rajouta des pieux sur toute son corps. Il ressemblait plus à un élémentaire de terre.

maintenant ont va voir si absorber le pouvoir du monde en prenant leurs pouvoirs va te raporter grand chose. Mais comme je l'avais menssioner plus tôt: si tu sait pas t'en servir ça te serviras à rien.

La daédrique poussa un cri rageur.

-Oh que si, je sais me servir de n'importe quel pouvoir bien mieux que quiconque! dit-elle. Même que, grâce aux pouvoirs du télépathe, tes illusions n'ont pas de secret pour moi et je peux parfaitement deviner lequel n'est pas un mirage!

Alors, Daidara sauta sur un des Bulzeeb et le transperça d'un seul coup de son épée, mais l'image s'évapora alors.

-Quoi?! C'est impossible, les illusions ne peuvent pas penser comme un être humain, c'était bien celle-ci que j'avais cru entendre dans ma tête!

Complètement confuse, la jeune femme se mit à attaquer tous les clones, sans toucher le vrai une seule fois.

et maintenant la colère aussi t'empèche de faire grand chose... c'est maintenant qu'on va bien s'amuser.

Bulzeeb passa finalement à l'attaque, il chargea la daédrique et lui colla une droite avec son poing de pierre. ensuite il recula et se mélangea avec ses illusions.

aussi en regardant tes pouvoirs et en écoutant ce que tu me dit j'ai l'impressions que tes victimes était des lopettes parce que serieux... jai déja vue mieux

Le coup sonna Daidara pendant quelques temps grâce à l'effet combiné du mirage et du poing de pierre. Toutefois, elle se mit à rire de nouveau.

-Imbécile, dit-elle, maintenant que je t'ai vu attaquer, j'ai eu le temps de lire dans tes pensées et je sais lequel est le vrai! Tu vas mordre la poussière!

Alors, la daédrique se mit de nouveau à donner plein de coups dans le vide, ne touchant jamais le véritable Bulzeeb, son rire se transformant peu à peu en cris de rage.

-Comment peux-tu m'échapper? hurla-t-elle. Je sais où tu es, pourquoi est-ce que je ne te touche pas?

-Il suffit! hurla alors Damascus. Daidara a perdu!

Bulzeeb laissa tomber son armure de pierre et regarda ensuite Daidara d'un air à la fois moqueur et de dédin.

juste quand la bataille commençait pour de vrai, c'est dommage...

Il se retourna et se posa près de Tanaris.

Lilium n'étaient pas du tout soulagée d'entendre que Daidara avait perdu... Surtout que c'était la deuxième défaite pour le côté des Daédriques! Celle-ci continuait ses soins sur Deoxis en attendant le prochain combat... Elle avait peur de voir qui allait gagner entre Thanaris et Damascus!

Daidara marcha lentement en direction de Damascus, un air rageur sur son visage.

-J'aurais pu le battre, dit-elle. Si tu m'aurais laissé un tout petit peu plus de temps, je l'aura démoli pour toutes les insultes qu'il a proféré.

-Tu auras ta revanche une autre fois, répondit le chef daédrique. Je te rappelle que notre but aujourd'hui n'est pas de...

Puis, il s'interromput. Portant sa main à son front, ses yeux se fermèrent, puis s'ouvrirent alors brusquement.

-Thanaris, dit-il en souriant, tes imbéciles d'élèves ont attaqué Daïji, et un professeur est avec eux. Ils ont fait une erreur terrible, tu sais ce qui les attend, maintenant.

Le directeur adjoint eut une grimace de colère, mais s'empressa alors de répondre.

-Exact, mais tu ne peux pas partir sans avoir réglé tes comptes. Je te rappelle que tu n'as pas un, mais deux duels à régler ici, un avec moi et un autre avec Narcissa. Puisque le duel à mort contre moi a été planifié avant, je crois bien que je vais devoir briser la glace, n'est-ce pas?

-De cette façon, répondit Damascus, au moins, nous sommes sûrs que les deux combats auront lieu.

Thanaris fit un petit signe de tête à l'adresse de Narcissa avant de se diriger vers le milieu de la cathédrale, dévastée de nouveau par les combats qui venaient de se produire, alors que le chef daédrique s'avançait lui aussi. Le directeur adjoint semblait peu confiant devant son adversaire, dont il semblait ignorer les pouvoirs, comme le reste de l'école.

-Alors, Thanaris, dit alors Damascus en passant sa main sur sa faux, c'est maintenant que nous verrons si nos hypothèses sont fondées. Si tu ne décides pas de te défiler au milieu du combat...

Fyra semblait se réveiller peu à peu de son inconscience. Il était temps aussi! Au moins, elle n'avait pas eu de combats, car si oui... Elle serait sûrement décédée! Elle se releva, un peu chancelante, juste à temps pour voir Thanaris s'avancer au milieu de la cathédrale en morceaux. Elle avait mal à une jambe, car un petit débris lui avait tombé dessus. Rien de grave, au moins. Quand elle entendit les paroles du chef daédrique, ses genoux ne purent la supporter alors elle tomba assise sur un des derniers banc encore intact qui était non loin d'elle. Elle prit sa tête entre ses mains et les larmes lui montèrent aux yeux. Tout de même, elle réussi, d'une voix brisée par l'émotion, mais très forte, à crier quelques paroles avant le début du combat.

"Thanaris! Réussi ce combat pour nous, pour ton école!"

Les paroles de Fyra n'eurent aucun effet sur Damascus, qui resta de marbre. Thanaris, toutefois, soupira longuement, mais personne ne sut si il était motivé par les paroles de la professeure ou si ces mots n'étaient que de la pression supplémentaire. Puis, le chef daédrique tourna la tête vers ses alliés.

-Duplicata, dit-il à la fillette, annonce le début du combat.

-D'accord! dit-elle. Trois, deux, un...

À l'instant même où la daédrique commençait le "go!", Damascus avait déjà sauté sur son adversaire avec un timing inhumain balançant sa faux en direction du directeur adjoint qui esquiva tant bien que mal. Le chef daédrique multiplia alors les coups, que Thanaris bloquait avec ses avant-bras, semblant dissimuler des armes sous ses manches.

Pourtant, le combat entre les deux belligérants ressemblait étrangement à celui entre les frères Oelim : Thanaris se contentait d'éviter les coups sans arrêts, sans jamais riposter, mais cette fois, la raison de cette défense était bien plus évidente. Damascus était étonnament rapide, avait une précision hors du commun et martelait sans cesse Thanaris de coups de faux. Le pire, c'était que le chef daédrique ne semblait déployer aucun efforts... pour l'instant!

Fyra se mit en petite boule sur le banc et regarda le combat sans broncher. Elle avait extrèmement peur de voir Thanaris s'écrouler après un coup de faux qui avait dépassé sa garde. Elle pensa alors à ce que Narcissa avait dit à Sircophène, un peu plus tôt... Que ce n'était pas son style de combat alors il ne pouvait pas attaquer. La grande différence entre le combat Oelims était que Damascus n'était pas touché et blessé mortellement. Elle commença à chantonner la berceuse qu'elle avait créée elle même en pensant à sa mère quand elle était toute petite. C'était une berceuse douce et sur un ton aiguë. Elle ne chantait pas pour personne sauf elle même, car elle était vraiment troublée par le combat. Elle avait tout de même un petit faible pour le directeur adjoint, seul elfe de l'école!

Plus le combat continuait, plus Damascus accélérait la cadence et Thanaris n'avait pas d'autre choix que de suivre et de tenter une contre-attaque, mais, même si les mouvements du directeur adjoint étaient extrèmement rapides, c'était à peine si il avait le temps de les effectuer : le chef des daédriques était beaucoup trop rapide et son sens du synchronisme tenait du prodige.

-J'en ai eu assez, dit-il alors à l'elfe sans cesser de le marteler de coups. Je te donne deux choix. Soit tu utilises tes pouvoirs, tes VRAIS pouvoirs, ou alors tu meurs dans les dix prochaines secondes.

Thanaris n'eut même pas le temps de répondre que Damascus entama son décompte. Dix. Il repoussa Thanaris d'un revers de faux. Neuf. Il tendit la main. Huit. Thanaris se figea d'un seul coup, paralysé. Sept. Damascus leva sa faux de ses deux mains. Six. Il l'abaissa. Cinq. Thanaris fit alors jaillir deux lames, semblables à celles d'une épée, de son torse, perçant son manteau de cuir et bloquant l'attaque de la faux. Le chef daédrique stoppa alors son coup, recula et se mit à rire alors que les lames rentrèrent alors lentement dans le torse de Thanaris.

-C'est ce que je voulais voir. Ce sont ces pouvoirs que tu as utilisés à l'arène pour te débarasser de nos fidèles d'un seul coup. Je parie que personne dans l'école n'est au courant pour ces pouvoirs, nous ne l'étions même pas au moment où nous sommes arrivés à l'école. Par contre, maintenant, tu ne peux plus nier à personne l'existence de ces pouvoirs, tout comme la malédiction qui vient avec eux. Je vais mettre un terme à ton existence avant que ces pouvoirs deviennent trop grands pour un faible mortel comme toi, Thanaris.

Tout fut alors beaucoup trop rapide, et personne n'eut le temps de voir ce qui se passa. La seconde suivante, Damascus avait planté sa faux dans le ventre de son adversaire et le poussa alors lentement au sol, lui écrasant la cage thoracique avec son pied. En une fraction de seconde, Thanaris avait perdu. À court de forces, celui-ci bougeait à peine, tentant d'enlever le pied du daédrique de son torse. Celui-ci s'esclaffa.

-Comme c'est ironique. Tu as tenu à te cacher de la mort en créant une école dont l'emplacement était secret, et c'est cette même école qui cause ta perte aujourd'hui.

-J'abandonne, dit alors faiblement le directeur adjoint. Tue-moi.

-Quoi?! Tu crois que j'ai besoin de ton abandon pour...

-NARCISSA, MAINTENANT!

Damascus vit alors la mercenaire, à l'autre bout de la pièce, dégaîner son épée et charger vers lui à une vitesse folle. Celui-ci plaça alors calmement sa main devant lui, mais, la fraction de seconde suivante, ce fut alors au tour de Damascus de se retrouver, d'un instant à l'autre, avec une lame en plein ventre. Narcissa avait touché le chef daédrique, le transperçant de part en part avec sa lame. Les daédriques restants se mirent à paniquer, et Damascus lui-même semblait complètement confus, fixant Narcissa d'un air ébahi, presque apeuré.

-Je te rappelle que tu ne peux pas fuir tant que tu n'as pas terminé ton combat contre moi, Damascus, dit alors la mercenaire. N'essaie même pas de partir.

Fixant la jeune femme, les yeux exorbités, Damascus fit quelques pas en arrière avant de balbutier un abandon. Puis, il courut vers ses alliés et se retourna pour regarder Thanaris et Narcissa.

-Vous... vous n'avez rien vu! Rien vu de ce que nous sommes capables de faire! Rien du tout! Je vous promet une défaite sanglante pour cet outrage! La malédiction des daédriques pèsera sur vous!

Puis, les quatre daédriques disparurent alors instantanément, du même coup. Le silence régna alors pendant quelques secondes avant que Narcissa parle au directeur adjoint.

-Très beau plan, Thanaris. Ça nous évite de se prendre leur saloperie de malédiction. En espérant que les élèves n'aient pas fait les cons avec Daïji, sinon, ils sont foutus...

Thanaris regarda alors le plafond, épuisé, mais souriant. Puis, il se mit à rire tout seul, comme un enfant. Son plan avait marché. Il avait trouvé une faiblesse aux pouvoirs de Damascus.

Fyra s'écria en appercevant les épées sortir du torse de Thanaris et elle cria encore plus fort quand elle apperçut la faux dans l'estomac du directeur adjoint. Elle accourut, pendant que Narcissa avait empalé Damascus, à Thanaris.

"Thanaris, vous allez bien?!"

Thanaris se releva lentement et fit signe à Fyra de ne pas s'inquiéter, mais il s'écroula alors d'un seul coup, épuisé par sa blessure. Narcissa le retint de justesse avant qu'il ne heurte le sol.

-Je me sens un peu faible, dit-il, mais je suis sûr qu'une semaine ou deux de repos et un plat de biscuits de ma directrice adjointe préférée suffiront à me remettre sur pieds. C'est quand même dommage, moi qui venait juste d'être guéri, je me retrouve déjà dans un état pitoyable. Par contre, on peut dire qu'on les a franchement eus : on les a tous battus, un à un, en combat loyal. J'espère seulement qu'on saura en faire autant par la suite.

Bulzeeb approcha de Thanaris tantant de cacher du mieux qu'il pouvait le soulageemnt qu'il éprouvait en le voyant sauf.

c'était vraiment téméraire comme truc. Et pardon d'avoir douter de vous au début. j'attendais que les paroles de Damascus sois fonder ou pas avant d'en parler mais je crois qu'il est temps de vous dire un truc qui est arrivé à moi et Neillan

Quand Fyra entendit les paroles de Thanaris, elle fût soulagée... Malgré le fait qu'il soit, encore une fois, cloué au lit et qu'elle devra faire son travail pendant encore quelques jours! Elle rougit, à peine perceptible, et sourit à Thanaris.



Sircophène fut alors une entrée théâtrale dans la cathédrale en morceaux; du sang un peu partout, son gilet à moitié déchiré sur son corps musclé, ses longs cheveux en brousaille, une tête de daédrique empoignée par les cheveux à la main... Fyra cria de stupeur, malgré le spectacle viril que le professeur d'entraînement lui offrait. Il avait le visage contorsionné par la colère, mais ne fit que s'avancer à de pas rapides pour se planter dans le milieu de l'endroit, juste devant le directeur adjoint, la tête de Daiji laissant une belle coulisse derrière lui.

"Avant que la situation ait dégénéré, j'aurais souhaité qu'on m'avertisse d'une telle malédiction qui vient de me tomber sur la tête. Si c'était juste de moi, je démissionnerais, mais je n'ai aucune place où aller et j'ai déjà les malédictions de mon propre clan sur le dos. Maintenant, en essayant de protèger un endroit que je chéris, je me fais maudire. EXPLIQUEZ-VOUS THANARIS!"

Sa dernière phrase fut hurlée et cela fit sursauter quelques personnes dans la salle... Y comprit les élèves, toujours dans l'arrière de la cathédrale, qui furent traumatisés par la scène. C'était le plus enragé que le fier Ulin avait été vu, même beaucoup plus que dans ses cours! Ça faisait peur à voir...

Xanaphé soupira, comme pour rire un peu de Sircophène. Elle se leva et s'approcha un peu de Thanaris.

-"Si nous nous fions à ce qu'a dit Damacus, Sircophène n'est pas le seul à souffrir d'une malédiction."

Elle fini sa phrase en posant ses 2 yeux blanc sur Thanaris. Voulant surment une explication sur ses pouvoirs...

Le visage de Sircophène changea subitement, car il ne comprenait plus. Il n'était pas le seul à avoir tué un Daédrique? Thanaris l'aurait fait aussi? Mais où est le corps? Les questions se bousculèrent à une vitesse folle pendant qu'il prononça quelques paroles.

"Encore une fois, Thanaris, vous nous devez une explication. Cette fois si, soyez clair, car je veux tout savoir. Je ne veux plus être mis à part et caché de certaines choses. Je me sens vraiment trahis en ce moment, moi qui vous a toujours donné une confiance aveugle... Je le regrète aujourd'hui, mon directeur adjoint. C'est comme si vous veniez juste de me trahir, car je suis maintenant plus maudit que jamais..."

Son visage s'assombrit soudainement. C'est comme si, pour la première fois de sa vie, tout son monde basculait et il ne lui restait plus rien pour le soutenir. Il avait présentement le goût de faire comme Neilan avait fait; partir dans les bois pour disparaître aux yeux de toutes les populations vivantes...