Le nouveau jour

Namiko, lorsque Chaos prit ses mains ne pût s'empêcher d'hoqueter de douleur. La chaleur contre les doigts gelés était trop douloureuse et la pauvre petite elfe devait se concentrer de toute sa volonté pour ne pas hurler sa douleur. Elle recommença à grelotter de froid et de douleur, incertaine si elle allait être malade à nouveaux...

"Je... Je ne veux pas... Que tu t'inquiètes pour moi..."

Cet affirmation envoya un expression douloureuse au visage de Namiko, qui pensât qu'elle n'était qu'une faible petite fille. Cela la déprimait plus que tout puisqu'elle voulait à tout prix essayer de prendre sa vengeance envers les drows qui détruiraient tout autour d'eux et qui avaient détruits sa vie.

Namiko voulait se rendre à l'école autant que Chaos, mais elle refusait qu'il la porte comme puisqu'il était aussi faible qu'elle. Ne voulant pas les faire tomber, elle ne grouilla pas dans ses bras, mais repoussa son corps du sien, voulant lui faire comprendre qu'elle ne voulait pas qu'il la transporte.

"Je vais me porter moi-même. Sinon, on se rendra jamais."

Et elle avait raison; comment pouvaient-ils se rendre si Chaos se fatiguait en chemin? Namiko n'aurait pas la force de le transporter, bien évidemment. Ils se rendraient plus loin à deux, forçant tous deux pour se soutenir mutuellement.

Namiko eût un faible sourire à la mention du compliment de Chaos. Elle continua la marche en silence, gardant ses minimes forces pour la route devant eux. Plus d'une heure passa quand ils atteignirent finalement la lisière de la forêt et la petite elfe n'en fut plus capable; elle s'écroula au sol, haletant et couverte de sueur. Ses cheveux collaient à ses tempes et son front tandis qu'elle respirait avec difficulté. Tous ses membres la faisaient souffrir, mais elle était fière de s'être rendue jusqu'à là; plus loin que ce qu'elle pensait, la petite pessimiste!

Namiko ne répondit pas, incapable de faire un tel exploit, et fit qu'hocher la tête pour approuver. Elle aussi rêvait d'un lit chaud, de bonne nourriture et, surtout, de soins. Son corps entier vibrait d'une douleur aiguë qui allait la faire sombrer dans l'inconscience. Elle souleva un peu les bras -effort ultime- pour les glisser autour du cou de Chaos quand celui-ci viendrait la chercher.

Namiko s'était assoupie -ou tombée inconsciente, qui le sait!- durant ce temps. Elle ne remarqua pas qu'on l'installât dans un lit rapidement, qu'on l'enlevait de ses vêtements humides, qu'on l'emmitouflait dans plusieurs couches de couvertures épaisses... Quelqu'un assistait ses respirations irrégulières, aidant ses poumons à se gonfler d'air et à l'expirer par la suite...